– Le grand départ – II –

La température changeait rapidement, la luminosité des rayons du soleil commençait à baisser et les gelées matinales étaient de plus en plus fréquentes.
L’appel du sud lui, était encore plus présent, plus puissant, comme je me l’avais si bien imaginé.

Je me tardais de quitter le Québec avant les premières neiges, puisque que le vieux West n’était pas préparé pour cela, il était chaussé de pneus d’été, ça se comprend bien, j’allais rouler sur les routes chaudes en bord de mer et des déserts torrides pendant plusieurs mois.

Puis, le grand jour se pointa le bout du nez.  Plus précisément, le 30 octobre. J’avais quitté mon chez-moi à La Tuque et avais initier une visite de quelques jours chez mes parents à Québec pour leur faire mes aurevoirs et me laisser combler de câlins tout chauds.

Mon itinéraire était planifié pour passer par la douane de Montréal vers les 6 heures du matin.  Après quelques questions d’usage sur la durée de mon voyage et sa destination, tout est en règle me dit le douanier.  Parfait.  Je me sentais tout d’un coup légère et LIBRE.  6 mois de nomadisme se présentait à moi, la route aux U.S.A m’accueillait avec un soleil si radieux et si agréable à contempler.

Mais le froid dans l’État de New York en cette saison était un peu plus frisquet que je ne l’avais prévu.  Je m’en rendis compte bien assez vite, il n’y avait pas de chaufferette dans le vieux West, c’est vrai je l’avais enlever lors de mes préparatifs.  À 100 km à l’heure à -5°C, ça fait combien à l’intérieur de l’habitacle sans chauffage ?

Assez froid pour que la buée sorte de ma bouche et de celles de mes chiennes, qui se blottissaient le plus près de moi.

Mes parents m’avaient offert une vieille peau de phoque que j’avais placé sur mon siège. J’installai quelques couvertures au pied du banc du passager pour rendre le voyage plus chaleureux pour mes 2 compagnes.

Il fallait faire des arrêts fréquents, question de marcher ou de courir pour se dégeler les articulations et acheter du café qui me réchauffait mais accentuait aussi des envies fréquentes d’aller à la toilette.

Dans ma planification de l’itinéraire, je préférais prendre et lorsque c’était possible, les petites routes secondaires, je tenais à éviter les grandes autoroutes et le traffic, et les grandes villes ne m’attiraient pas vraiment. Mon voyage en sera un de nature et de grands espaces.

Mon prochain rendez-vous sera la grandiose Skyline Drive en Virginie.

Le début du roadtrip du Vieux West 

Skyline Drive

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